Tutorial installation du pilote propriétaire Nvidia sur Linux

Je hais ces jours là. Patch day = Crash day.

Je n’ai qu’un seul pilote propriétaire sur mon Linux, c’est celui de ma carte graphique Nvidia. La 3D, je ne peux pas m’en passer. J’attends encore une carte graphique avec des drivers libres, stable et des performances OpenGL honorables.

Le problème, c’est que dès qu’il y a un patch sur le kernel ou X, c’est à coup sûr la session X qui ne lance plus au prochain redémarrage. Rien de dramatique pour un habitué, mais une sacré frousse pour les nouveaux sous Linux qui se sentent bien désenparés sans interface graphique.

La solution passe-partout: réinstaller le driver Nvidia. Je vous donne celle là, car ça vous évite de devoir diagnostiquer le problème et rentrer dans des détails trop confus. De plus ça sert aussi de tutorial pour une installation tranquille du pilote Nvidia.

Tout d’abord, il vous faut le kernel -source de la version exacte de votre kernel. Donc à chaque update de kernel, pensez à prendre le source correspondant.
Il vous faut aussi le driver Nvidia qui se trouve sur nvidia.fr Il est bien vu d’en garder toujours un sous la main dans un dossier facilement accessible en console.

Ensuite passons à l’installation proprement dite.
# init 3
va arrêter X qui est déja lancé

# sh /home/dossier/NVIDIA-Linux-x86-100.14.03-pkg1.run
va installer/réinstaller votre driver de façon à ce qu’il fonctionne ensuite. Il vérifie les erreurs possible de configuration et de fichier et les corrige.

On va éditer un texte soit avec nano ou vi. Nano, c’est plus classique/simple pour les débutant.
# urpmi nano
installe l’éditeur de texte nano si vous ne l’avez pas

# nano /etc/X11/xorg.conf ou # vi /etc/X11/xorg.conf
ouvre l’éditeur de texte pour vérifier que vous avez bien la ligne Driver « nvidia » dans le fichier de configuration de X.

Les commandes pour nano:
Ctrl-O pour sauver, Ctrl-X pour quitter.

Les commandes pour vi:
Touche i pour insérer du texte. Echap pour quitter le mode Insertion.
Tapez :wq pour quitter en enregistrant les modifs. Ou :q pour quitter sans modification.

# init 5
va redémarrer le serveur X. Nul besoin de redémmarrer toute la machine pour faire ses modifs donc.

Sachez que dans tous les cas, vous avez le driver libre sous la main pour démarrer quand même votre bureau (mais sans 3d). Ca peut être utile si vous avez oublié votre kernel -source ou le driver Nvidia et que vous n’êtes pas à l’aise en console. Pour cela, faites comme précedemment:

# init 3
# nano /etc/X11/xorg.conf ou # vi /etc/X11/xorg.conf
Faites en sorte qu’il soit écrit Driver « nv ». Enregistrez.
# init 5

Comme vous le voyez, c’est une procédure très standardisée. Un fois que vous l’aurez faite une fois, elle ne vous fera plus peur. Mais c’est quand même énervant ce genre de mésaventure. Heureusement que c’est le seul driver non libre sur ma machine…

PS: il existe aussi un système appelé DKMS qui se charge de recompiler le driver au changement de kernel… mais ca marche pas toujours comme il faut. Et dans ces cas là, on est jamais mieux servi que par soi même pour débloquer rapidement la situation.

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