La peine de mort politique en Egypte

Depuis l’arrestation de Morsi le 3 juillet 2013, le mouvement des Frères musulmans fait l’objet d’une répression implacable de la part des autorités. L’organisation islamiste, qui avait remporté les élections législatives de 2011 organisées après la chute du dictateur Hosni Moubarak, a été déclarée « organisation terroriste » et ses militants sont systématiquement interpellés lors des rassemblements. Ils sont régulièrement condamnés lors de procès de masse à de lourdes peines de prison, voire à la peine de mort. Environ 1 400 auraient ainsi été tués et 15 000 autres emprisonnés.

Amnesty International a estimé dans un communiqué qu’il s’agissait là d’un « nouvel exemple illustrant comment l’appareil judiciaire est de plus en plus hors de contrôle ». Fin novembre, la justice égyptienne avait par ailleurs relaxé l’ancien président égyptien Moubarak des chefs de complicité de meurtre et de corruption.

Source Mediapart

Et pas un politique français ne s’en émeut… Difficile ensuite de faire croire, aux non amnésiques, à la défense de la liberté d’expression scandée après l’attentat de Charlie Hebdo.

J’imagine que peu de politiciens et médias iraient pleurer la mort de Dieudonné s’il se faisait tuer.

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