La fermeture de MegaUpload relance la problématique des moyens de partage de fichiers HADOPI-proof.
Voici mon idée pour ridiculiser l’HADOPI une fois de plus :
- Soit un fichier A constitué d’un suite d’octets sans signification particulière. Il semble donc totalement légal de partager ce fichier par n’importe quel moyen (P2P, streaming, FTP, etc…).
- Soit un fichier B très répandu et libre de droits (une image par exemple) et donc aussi librement partageable.
- Si on combine le premier fichier au deuxième par une opération de déchiffrement (par exemple XOR pour faire simple), le résultat est un fichier C sous copyright qui n’est pas légalement partageable.
On a ici affaire au schéma du masque informatique. Le truc, c’est qu’indépendemment, la loi ne peut empêcher l’échange des fichiers A et B. Seule leur combinaison crée un fichier que l’on aurait pas le droit de partager.
Ça me parait très facilement implémentable.
Reste le problème de la recherche. Car il faut bien trouver quelque part que si l’on cherche « Transformers 5 », c’est le fichier XYZ qu’il faut télécharger pour le combiner au fichier B afin de produire le résultat attendu. La divulgation de cette info reste à mon sens répréhensible au même titre que le sont les sites web annuaires de liens P2P ou MegaUpload qui se font régulièrement fermer le clapet (Mininova, piratebay, streamiz, wawamania, etc…).
Quelle solution apporter? Un annuaire distribué sur un réseau Friend-to-Friend ou Anonymisant serait un piste possible. Les données à partager étant très faibles en volume (uniquement des liens), la réduction de vitesse due au tunnelling ne devrait pas être un problème majeur.
Qu’en pensez-vous?
Du moment que l’annuaire est partagé par 10 potes entre eux ok, mais quand il peut s’obtenir sur demande, par n’importe qui, y compris les autorités, un codage n’a plus aucun sens: étant donné les méthodes musclées des autorités à ce sujet, le faux semblant ne tiendrait pas deux secondes au tribunal.
napster, kazaa, emule, megaupload, next one: utorrent?