Les sociétés de protection du droit d’auteur (SPPF en france, RIAA aux US) s’attaquent depuis quelque temps déja au partage illicite de contenus car il concurrence directement le marché de la vente des oeuvres musicales et vidéos (sinon, ça les gênerait pas plus que cela).
N’ayant prise sur les logiciels libres (emule, bittorrent), ne voulant réduire le business des graveurs, autoradios, baladeur mp3/vidéo (Sony…), négociant quelques deniers avec les nouveaux diffuseurs (Googlevideo, Youtube et Dailymotion) taxant les honnêtes gens sur leur produits de consommation courante (CDs, disques dur, cartes photo!) elle s’attaquent maintenant directement aux personnes en appelant les FAI à ficher l’utilisation de leur abonnés pour interpeller directement les hors-la-loi. On se fait en***er, voila tout. Il y aura toujours une raison pour coller une taxe de plus.
Google et Yahoo se lancent à l’assaut de l’immense marché chinois. Pour cela, elle cautionnent la censure et le contrôle de l’état communiste sur ses concitoyens. Elles livrent ainsi de précieuses informations sur les dissidents au régime. De celles même qui mène à l’arrestation d’un journaliste.
Le point commun entre ces 2 histoires? Le marché se préoccupe finalement peu des libertés des hommes. L’argent immatériel, manipulé par des actionnaires eux mêmes représentants de fond de retraites qui ne sont finalement que de petites gens en quête de subsistance écrase sans ménagement ce pourquoi tant d’hommes et de femmes ont donné leur vie pendant 2 guerres mondiales.
PS: Concernant les éditeurs de contenu culturel, je comprend très bien qu’ils cherchent à protéger leur travail. Mais dans le cas présent, il faut ouvrir les yeux et voir la réalité : Leur produit se fait piller et il n’est plus possible de l’enrayer sans mettre à mal notre liberté.
Si ça leur fait trop mal au coeur de perdre une partie de leur renatbilité (je ne crois pas que les stars de la chanson soient SDF…) ils n’ont qu’à arrêter de produire des chansons et changer de secteur… ou de méthode pour faire du blé sur la musique.
Dans tous les cas, ça ne signe pas du tout la fin de la musique mais son explosion. La musique libre et/ou amateur tient déjà la comparaison niveau qualité.
Pour résumer : Notre liberté n’est pas négociable.