Ainsi, le vote d’un programme de stabilité d’austérité fut voté sous la gauche.
pour : 265 voix
contre : 232 voix
détail des votes sur le site de l’assemblée nationale
La gauche a voté en grande majorité « pour » à l’opposé du socialisme et tout à fait libéral. 242 députés tous en file. Merci les députés godillots.
Sachant que l’opinion était contre, la traditionnelle technique de la posture a été employée. Quelques députés de gauche ont tenu le rôle de défenseurs de l’opinion mais ont quand même voté « pour » le jour J en espérant que les électeurs retiendront plus leurs bonnes paroles que la réalité de leur vote. Les plus audacieux se sont même abstenus de voter ! Vous rendez vous compte ! Pour bien comprendre si tout le monde s’abstient, mais que un député vote « pour », le texte passe. Donc s’abstenir, c’est soutenir pas « Je m’abstiens pour ces Français qui veulent que la gauche les protège et fasse des choix justes. Ce n’est pas un vote de défiance, mais un message d’alerte », explique Christian Paul.
La droite a voté contre. On comprend pas bien pourquoi sur le fond car c’est un texte qu’aurait très bien pu amener Fillon et Sarko. Mais bon, c’est pas le leur, donc la droite est « contre » par principe. De plus, comme l’opinion est « contre », faut pas se priver ! Le pire, c’est que pour se justifier, la droite est obliger de se déplacer encore plus à droite. Vous comprenez si la gauche fait une politique de droite… D’après Copé, ce ne sont pas 50 milliards d’économies qu’il faudrait réaliser, mais 130, chiffre directement inspiré du projet économique et social de l’UMP, qui prévoit une série de mesures radicales telles que la fin des 35 heures, la retraite à 65 ans ou la remise en cause des indemnités chômage.
Le pire c’est cela. La réalité de politique actuelle(Sarko, Fillon, Hollande, Valls…), c’est la réduction des recettes sur les riches et en même temps des dépenses pour les pauvres. Facile de deviner pour qui roule la classe politique. Et la révolution fiscale, ce serait pas mieux pour le peuple? Ce peuple accepte car ce pouvoir est « légitime » car élu, alors qu’il faut l’inverse de ce qu’il a promis (tordre le cou à la finance c’est oublié…) ! Bref, c’est la classe moyenne et pauvre qui va continuer de trinquer pendant que les capitalistes dansent et on vous réserve le gâteau pour le dessert. Sur l’ensemble du bilan du quinquennat de Nicolas Sarkozy, l’endettement public s’est accru de 600 milliards d’euros, selon la Cour des comptes. Ca c’est pour vos enfants.
Au secours !