Il y a un mois que le Parti socialiste a introduit dans le droit français la censure administrative contre les sites web, sans juge et d’après une liste noire dictée par le gouvernement et gardé à l’abri du regard du public.
Cette mesure a été votée en étant restreinte aux sites web complaisant avec les terroristes.
Mais déja, Christiane Taubira, ministre de la justice a proposé que les mesures de blocage ordonnées sans le contrôle d’un juge soient étendues aux sites racistes et antisémites, depuis une liste fixée par le ministère de l’intérieur.
Un député PS, Guy Delcourt, propose d’étendre le blocage administratif aux sites diffusant des contenus injurieux ou diffamatoires pour les élus. Il demande dans le même temps de basculer ces infractions dans le Code pénal afin de muscler la réponse judiciaire.
Petite coquille dans le titre : ca, au lieu de ça.
Sinon c’est clair que ça pue carrément du cul. Mais j’ai envie de dire c’était obligé que ça arrive.
Le terrorisme, je veux bien, le racisme et antisémitisme (whait pourquoi préciser antisémitisme ? c’est une forme de racisme non ? Enfin bref… xD) aussi. Mais contenu injurieux et diffamatoire… Si des élus font de la merde, ils ont pas à interdire/censuré ce qui les atteints…
Enfin bref de toutes manière c’est une loi de trop qui va à l’encontre des droits de l’homme. surtout qu’il y avais déjà ce qu’il fallait pour censurer des choses sur internet. Juste qu’il fallait faire appel à la justice.
Si un élu refuse qu’on parle de lui / ce trouve offensé. Il peut toujours porter plainte non ?
Je pense qu’on peux appeler le régime politique actuelle que l’on subit de « démocratie » dictatoriale.
Pour répondre à Purexo, on peut je pense appeler cela du Dirigisme ou de l’Etatisme. Deux concepts très proches qui se situent dans une sorte de zone floue, de « no man’s land » entre la démocratie et la dictature.
Pour les vierges offensées par l’utilisation du mot « dictature », on rappellera que organiser des élections n’est pas suffisant pour se proclammer en démocratie. On rappellera aussi qu’on a pas besoin de pendre les gens par les pieds pour épouser certains principes de la dictature; en tant que père de jeunes enfants, je le sais.
Ceci dit et vue de l’extérieur, je suis presque surpris que de telles lois puissent, dans le pays des droits de l’homme, passer comme une lettre à la poste sans problème constitutionnel.
« République » et non « démocratie », merci. :-)