Hollande qui couvre la mafia du PS dans le Nord… Voir « Rose mafia » le livre du maire d’hénin-Beaumont incarcéré suite aux révélations du FN.
Muny
Ces questions (celles du journaliste) ne riment pas à grand chose. Malheureusement. C’est complexe, bien plus qu’on peut le croire de prime abord. Le seul moyen de mettre fin à ces pratiques serait une action globale, géographiquement et politiquement. Autant dire, une utopie.
Prenons simplement le problème du clientélisme (le journaliste faisant référence à plusieurs problèmes différents, réunis sous la bannière «corruption»). Le clientélisme existe aussi à l’extrème gauche. Dans beaucoup d’entreprises, impossible d’avoir un poste sans être encarté au bon syndicat. Globalement le clientélisme de gauche est plus repérable, identifiable plus facilement que celui de droite, ce dernier se situant plus souvent dans la sphère «business» directement (prends ta carte ump, tu aura plein de missions de dev indé…). Ce type de personne (celles prenant une carte pour un bénéfice personnel) ont même un surnom, partagé à droite et à gauche : les «alimentaires». On les retrouve partout. Et cela sera comme ça tant que les intérêts individuels passeront avant les collectifs, chez une majorité de gens. Espérer un changement est encore une utopie.
J’ai un exemple proche : quelqu’un pour qui la mairie a créer un poste sur-numéraire (sans besoin réel) exprès pour elle. L’a embauchée en contrat de droit privé. Puis l’a titularisée sans concours. Cette personne, trouvant que l’ambiance de travail est mauvaise, s’est mise en congés maladie six mois, et pendant son congés maladie, est allée voir la famille en Espagne. Révoltant.
Mais aujourd’hui, c’est la «norme» : la quasi totalité (une grosse majorité, du moins) du recrutement en fonction publique territoriale se réalise de la sorte. C’est planifié depuis la décentralisation. C’est par ce type de clientélisme «anodin» que des fiefs sont tenus, et surtout que les deux grands partis s’assurent d’adhésions à leurs politiques. C’est devenu tellement courant que plus personne ne s’offusque lorsque des affaires sont si grosses qu’elles devraient faire exploser ceux les ayant mis en place (exemple avec ton dernier billet, sur le filston de notre président) : mais non, même celles ci passent comme une lettre à la poste.
Donc, c’est plus compliqué qu’il n’y parait. Tellement de choses sont légales mais totalement amorales, et tellement d’autres sont morales mais illégales. Il convient d’abord de faire ce tri pour ne regarder que ce qui est illégal. Et de bien comprendre qu’en voulant être plus blanc que blanc, il y a un risque -majeur- de se passer d’armes que les adversaires n’ont aucune gêne à utiliser.
Hollande qui couvre la mafia du PS dans le Nord… Voir « Rose mafia » le livre du maire d’hénin-Beaumont incarcéré suite aux révélations du FN.
Ces questions (celles du journaliste) ne riment pas à grand chose. Malheureusement. C’est complexe, bien plus qu’on peut le croire de prime abord. Le seul moyen de mettre fin à ces pratiques serait une action globale, géographiquement et politiquement. Autant dire, une utopie.
Prenons simplement le problème du clientélisme (le journaliste faisant référence à plusieurs problèmes différents, réunis sous la bannière «corruption»). Le clientélisme existe aussi à l’extrème gauche. Dans beaucoup d’entreprises, impossible d’avoir un poste sans être encarté au bon syndicat. Globalement le clientélisme de gauche est plus repérable, identifiable plus facilement que celui de droite, ce dernier se situant plus souvent dans la sphère «business» directement (prends ta carte ump, tu aura plein de missions de dev indé…). Ce type de personne (celles prenant une carte pour un bénéfice personnel) ont même un surnom, partagé à droite et à gauche : les «alimentaires». On les retrouve partout. Et cela sera comme ça tant que les intérêts individuels passeront avant les collectifs, chez une majorité de gens. Espérer un changement est encore une utopie.
J’ai un exemple proche : quelqu’un pour qui la mairie a créer un poste sur-numéraire (sans besoin réel) exprès pour elle. L’a embauchée en contrat de droit privé. Puis l’a titularisée sans concours. Cette personne, trouvant que l’ambiance de travail est mauvaise, s’est mise en congés maladie six mois, et pendant son congés maladie, est allée voir la famille en Espagne. Révoltant.
Mais aujourd’hui, c’est la «norme» : la quasi totalité (une grosse majorité, du moins) du recrutement en fonction publique territoriale se réalise de la sorte. C’est planifié depuis la décentralisation. C’est par ce type de clientélisme «anodin» que des fiefs sont tenus, et surtout que les deux grands partis s’assurent d’adhésions à leurs politiques. C’est devenu tellement courant que plus personne ne s’offusque lorsque des affaires sont si grosses qu’elles devraient faire exploser ceux les ayant mis en place (exemple avec ton dernier billet, sur le filston de notre président) : mais non, même celles ci passent comme une lettre à la poste.
Donc, c’est plus compliqué qu’il n’y parait. Tellement de choses sont légales mais totalement amorales, et tellement d’autres sont morales mais illégales. Il convient d’abord de faire ce tri pour ne regarder que ce qui est illégal. Et de bien comprendre qu’en voulant être plus blanc que blanc, il y a un risque -majeur- de se passer d’armes que les adversaires n’ont aucune gêne à utiliser.
je n’y avais pas pensé mais je crois que vous avez raison …snif