Claude Guéant, directeur de cabinet du ministre de l’intérieur Nicolas Sarkozy, a reçu, « à partir de l’été 2002 et au plus tard jusqu’à l’été 2004 », quelque 10 000 euros en liquide par mois, prélevés sur les frais d’enquête et de surveillance (FES) des policiers.
Quelqu’un a payé ses services en lui donnant 500’000 € en liquide pour 2 tableaux introuvables.
En août 2013, il est nommé conseiller stratégique de International Mining & Infrastructure Corporation plc, groupe minier présent au Gabon et au Cameroun. Voila un parachutage qu’il est beau.
De plus, ses archives ont disparues de l’Elysée sans explication.
Mais si Charles Pasqua l’avait nommé directeur général de la police générale en 1994, c’est qu’il devait être un homme loin de toute corruption ! haha.
C’est ça la démocratie en toute transparence de l’UMP.
S’intérésser à Claude Guéant revient à lancer une sonde dans l' »état profond » à la française. C’est aussi découvrir la réalité d’un personnage qui s’est ingénié à sculpter sa propre statue de « grand commis de l’état », alors que dès le début de sa carrière, jeune sous-préfet, il a violé l’article 40 du code pénal , en ne dénonçant pas un crime dont il avait connaissance…
http://rue89.nouvelobs.com/2013/12/21/laffaire-boulin-secret-jeunesse-claude-gueant-248508