Whatsapp est chiffré de bout en bout. Du moins c’est qu’annonçaient les journalistes qui ne font que du copié coller des communiqués de presse sans jamais chercher à vérifier ce qu’ils écrivent.
Cependant, la Belgique a réussi à reconstruire les relations (voir communications) d’utilisateurs de Whatsapp :
Les deux groupes avaient multiplié les contacts via la plateforme de messagerie électronique Whatsapp. La police belge affirme avoir collaboré étroitement avec les Etats-Unis pour contrôler ces communications.
Une des failles de TextSecure, Whatsapp, et beaucoup de services de communications modernes, c’est que le carnet d’adresse de chaque utilisateur est connu du serveur central. Comme celui-ci est basé USA, il est soumis au Patriot Act/FISA qui permet légalement l’espionnage des non-américains. Déjà, rien qu’en sachant ça, vous devriez avoir fui le truc.
De plus, pour joindre un destinataire, il faut obligatoirement demander au serveur la mise en relation avec celui-ci. Le serveur note à chaque fois, qui communique avec qui, tout le temps. Et le chiffrement du contenu de la communication n’a rien à voir avec ce processus.
Qu’est ce que la Belgique paie en échange du service rendu par les USA ? Apparemment, l’espionnage leur opérateur de télécom national Belgacom, leur service de transmission bancaire Swift et le parlement européen par la NSA ne semblent pas avoir rompu les relations de leurs services de renseignement.
Juste une petite faute : « (…) il faut obligatoireMENT demander (…) ».
Merci :-)
C’est corrigé.
La Belgique fait partie des « 14-Eyes ».
http://www.theguardian.com/world/2013/nov/02/nsa-portrait-total-surveillance
J’imagine que, comme les autres membres, ils profitent des données récoltées par la NSA en échange de leur silence lors que cette dernière vient tendre l’oreille sur leurs réseaux.