État de l’art de la conduite automatique

Rue89 a testé la conduite automatique sur une Tesla modèle S:

A l’usage, le pilotage automatique fonctionne parfaitement bien dans des conditions idéales, quand le marquage au sol de la route est net, et que l’on reste sur sa file.

Mais il est fort déconseillé sur les petites routes mal balisées et/ou très sinueuses. Car son système de positionnement est perturbé par l’interruption des lignes au sol, les ombres, les intempéries et les fortes cotes.

Pour l’instant, l’ordinateur de pilotage se révèle bien moins sûr qu’un humain dans les manœuvres de doublement de véhicule, surtout en cas de circulation dense.

En effet, son système de caméras et de capteurs – fournis par Bosch et Mobileye – n’est pas capable de «  voir  » aussi loin que nous. Surtout, il n’anticipe pas les comportements humains des autres  : il sera par exemple incapable de détecter une moto qui slalome entre les voies derrière vous, ou d’anticiper la vitesse d’une voiture qui vous double à 160 km/h…

Coté vie privée, les données générées tous les jours par les véhicules Tesla – 125 000 véhicules vendus dans le monde – viennent enrichir les bases de données de la marque afin d’améliorer le logiciel de conduite automatique. Enjoy !

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