Doom 2016 ou Doom 4 est un jeu vidéo non disponible sous Linux, développé par IdSofware et sorti en mai 2016.
C’est un reboot et non une suite de la franchise.
Doom 3 (2004) avait mise l’accent sur la peur et l’effet de surprise avec son système de couloirs mal éclairés, petits, et sa lampa torche qu’on ne pouvait tenir en main en même temps qu’une arme. Je l’avais trouvé très réussi.
Doom 4 est dans un autre style. Il est beaucoup plus proche du premier Doom sorti en 1993. L’action est rapide, les espaces sont grands, c’est gore. Très gore. Un système de « Glory kill » a été introduit. Quand un ennemi n’a plus beaucoup de vie, vous pouvez lui sauter dessus en appuyant sur F et le démembrer à main nues. C’est impressionnant et ça vous redonne des points de vie. Autant vous dire que le jeu pousse donc à courir partout pour esquiver les hordes d’ennemis qui vous tirent dessus et enchaîner les glory kills en vous rapprochant des ennemis affaiblis. Vous cacher derrière une caisse n’est clairement pas une bonne tactique. Les ennemis vous envoie des boules de feu de loin, vous contournent, chargent et vous ne pouvez survivre que si vous récupérer des points de vie au cours du combat.
Graphiquement, le jeu est au top (c’est le moins qu’on attend d’un jeu signé IdSoftware) et se paie le luxe de tourner en Ultra sur des moyennes config (AMD radeon 280x -> 70FPS en 1920×1080 en ultra). Les captures d’écran de cet article sont tirées du jeu !
La campagne solo est fantastique. Le level design est magnifique. Le jeu est une succession entre des phase d’arènes remplies de monstres où l’action est frénétique pendant 5 min non stop et des phases de recherche de la sortie ou de passage secrets plutôt tranquilles. Les quelques surprises sont bienvenues et sont à la limite de l’autodérision du genre. Rien que pour la partie solo, ce jeu vaut le coup.
La partie multijoueur ne m’a pas captivé. On meurt en 1 coup dès qu’on voit l’ennemi. Mouais… Je préférais les jeux où l’on poursuivait l’ennemi dans tous le niveau pour le tuer à la mitrailleuse ou lorsque l’on ne pouvait tuer quelqu’un au lance roquette qu’en prédisant l’arrivée de ses sauts car la roquette était tellement lente qu’on pouvait l’éviter. Apparemment, ce n’est pas du tout la même équipe que celle qui a travaillé sur le solo qui l’a réalisé.
Il y a un éditeur de jeu simpliste permettant de créer de nouvelles cartes et modes de jeu. Le problème c’est qu’il est trop limité. On ne peut pas importer de nouveaux modèles mais uniquement composer avec les salles préfabriquées. On ne peut pas utiliser le pistolet de base. On peut pas avoir de lampe torche et faire un niveau dans la veine de Doom 3. Bref, trop limité.
Ping Forced Showdown – Tuxicoman
Ping Bons jeux 2016 – Tuxicoman