L’ARCEP a publié un rapport sur l’état d’Internet en France en 2017. Voici quelques infos à retenir :
A eux seuls, Google, Netflix, Facebook, Akamai et Canal+ cumulent désormais 55 % du trafic entrant sur les réseaux des principaux FAI en France. Autant dire que l’on est loin d’être tous égaux autour de la table de négociation.
11 % du trafic alimentant les quatre principaux FAI en France se fait par injection interne (serveur de cache directement chez le FAI). C’est un moyen de réduire la facture auprès des opérateurs de transit. Le CDN est intégré directement au sein du réseau du FAI.
La vidéo représente plus de 50% du traffic total et constitue le principal moteur de croissance du traffic. Les plus mesquins argueront que le porn en HD y est peut être pour quelque chose.
L’IPv6 est toujours dans les choux, 10 ans après l’introduction de l’IPv6 au grand public par Free. On se retrouve avec des IPv4 mutualisées, voir même pas d’IP du tout (NAT) pour les abonnements mobiles.
La conséquence, c’est que la communication directe entre machines du réseau est devenu inaccessible pour beaucoup et que pour s’échanger des données, on doit passer par des intermédiaires (CDN, Youtube, Cloud, ex megaupload) qui dictent leur conditions (censure, coût, débit, espionnage, etc…)
Et que fait l’ARCEP pour éviter le désastre, rien. A ce rythme, chaque appareil aura un identifiant Google pour communiquer avant d’avoir une IPv6
Ping Etat de l’internet en France en 2017 – Tuxicoman | My Tiny Tools
C’est vrai que l’IPv6 reste encore très rare à l’heure actuelle, malheureusement …
> voir même pas d’IP du tout (NAT) pour les abonnements mobiles.
Tu peux préciser stp ? Tu entends quoi par là ?
avec ton smartphone tu partes une IP publique avec beaucoup d’abonnés et tu n’as même pas le droit de recevoir des communications TCP. Donc de faire office de « serveur ». Internet avec juste des « clients », c’est le minitel.