Mon scénario:
- les médias, possédés par les oligarques, vont mettre le gouvernement à nu et montrer comment il est incapable de gérer la crise sanitaire et économique. Ce n’est pas bien compliqué.
- le gouvernement, privé de moyen d’action (hôpitaux débordés, pas de stock, dépourvu de moyens de production) encense l’aide providentielle apportée par des entreprises (dons, services, etc…). Comme si ces maigres bonnes actions pouvaient effacer leurs années de dépouillement de l’état de ses capacités de financement, c’est une bonne affaire.
- les entreprises et personnes étant endettées, ils ne peuvent pas payer les intérêts de leur dette sans revenus immédiats (sauf à vendre leur maison ou moyen de production, ce qui engendrerait une spirale infernale). Le gouvernement décide de s’endetter auprès des investisseurs privés (dette d’état contractée auprès des marchés) pour distribuer un salaire minimum à son peuple et des prêts aux entreprises. Pas le choix, sinon ce serait l’émeute.
- la dé-confinement se fait attendre, on sait que les entreprises les plus fragiles vont tomber et le chômage va exploser par manque d’activité.
- l’état lance un plan de relance en injectant de l’argent dans l’économie réelle. Cet argent provient de prêts que l’état souscrit auprès d’investisseurs privés (C’est ainsi que se gère la dette publique) ou du FMI/BCE assorties de réformes d’austérité comme en Grèce, Pologne, etc… La concurrence fait rage entre les pays et le taux de taxation des entreprises ne peut que rester bas.
- Après 2 ans, alors que l’activité a repris. La dette publique est de toute manière supérieur au PIB du pays et ce sont les détenteurs de cette dette (aujourd’hui déjà à 70% étrangers) qui dictent au pays sa politique (tels les actionnaires d’une entreprise). Toutes les réformes qui seraient jamais passées avant la crise sont désormais sur la table. Le remboursement de la dette est la raison non négociable qui justifie ce mesures. Sans remboursement, plus de nouveaux prêts et donc faillite de l’état sous 3 mois.
Je vous invite à voir ces vidéos :
- Après le COVID-19 : La Stratégie du Choc
- Datagueule S8 E3 : La philanthropie
- Programme B – Comment les mafias profitent du coronavirus
Il est donc important de résister:
- rester libre et indépendant. Refuser les méthodes qui privent le citoyen de moyen d’action (emprunts, surveillance, suppression du droit de grève, suppression du temps libre, etc…)
- ne pas se jeter dans les bras de la première multinationale venue (y compris GAFAM), qui telle une mafia se paiera sur le dos de la bête pour de longues années
- donner les moyens de décision aujourd’hui à ceux qui s’endettent pour sauver les banques, entreprises et ménages. Ce serait l’état (cad Macron) si le pantouflage n’existait pas. Mais vu qu’il sera rémunéré grassement par le privé dans quelques années, il y a un conflit d’intérêt manifeste. On pourrait être plus imaginatif. Par exemple, les entreprises qui ont besoin de cash empruntent à leur salariés qui empruntent à la BCE. La BCE ne prêtant aux salariés que si c’est pour investir dans l’économie réelle. A la fin, ce sont les salariés qui, actionnaires récupéreraient l’argent de l’entreprise pour rembourser leur emprunt auprès de la BCE.
Peut être alors qu’on pourra juger les choses différemment :
Ping Après la crise, ce sera pire qu’avant? – Tuxicoman – Matronix.fr
Le PIB comme indicateur de « richesse » c’est de la merde.
Il existe désormais autre chose, un indicateur de « bien-être social » par exemple où au lieu de pointer à la 6è place, on pointe à la 15è avec le détail : https://www.socialprogress.org/?code=FRA
Pays riche mais pays où il ne fait pas bon vivre ?