Après un rapide tour des services proposés par Google on peut apercevoir les bribes de l’empire à long terme que se construit le petit mais déjà grand Google. N°1 incontesté de la recherche sur le web, vidéo, livres, email, blogs, messagerie instantanée, agenda, publicité… De quoi le rendre bientôt incontournable pour toute communication du XXIème siècle.
Certes, dire cela aujourd’hui, c’est crier au loup avant d’avoir mal. C’est encore moins légitime que de crtitiquer Sarkosy avant ses premières mesures. Car, à sa différence, Google a toujours eu de très bon rapports avec la vie privée, le respect des standards du web, la libre concurrence et des démarches « philanthropiques » (Google Summer of Code).
Mais n’est ce pas aussi dans l’intérêt de Google? Google n’a pas accès directement à la machine de l’utilisateur comme Microsoft ou Apple. Il n’est pour l’instant qu’un prestataire de seconde main. Il a tout intérêt ne pas se laisser enfermer par ces 2 concurrents protentiels. D’autre part, il a besoin d’une bonne image pour attirer ses utilisateurs puisqu’il ne peut les y contraindre. Google a un double intérêt dans la démocratisation de Linux.
C’est une sorte de vase communiquant. Moins Microsoft sera à même de proposer des services satisfaisants à ses utilisateurs par l’intermédiaire de Windows et plus Google aura le champ libre pour capter ces utilisateurs. Car à mon sens, un utilisateur moyen switchant de Windows à Linux n’en perd pas pour autant son désir de « ca marche tout de suite et maintenant » et qui mieux que Google peut proposer des services attrayants? Google pourra alors du jour au lendemain proposer une distribution Linux avec ses services intégrés et coiffer tout le monde au poteau. Il sera alors présent sur tous les terminaux : PC, voiture, GPS, mobile… et plus encore (catalogues interactifs, annuaires, films database, etc…)
A mon avis, l’objectif de prise de contrôle mondial se situe aux alentours de 2015. Google avance pas à pas mais d’une marche décidée. Ca peut paraitre long pour certains mais à mon avis ce n’est rien par rapport à l’étendue de l’age numérique qui s’annonce.
bien vu, d’ailleurs c’est dès maintenant (2010) qu’Android s’immisce partout…
héhé, je ne me souvenais plus d’avoir écrit cela.