Il existe une « corrélation certaine entre cumul des inégalités sociales, économiques et scolaires, et foyers de radicalisation » islamiques, selon une note d’étude confidentielle de l’Unité de coordination de la lutte antiterroriste (Uclat) en France que LCI a pu consulter.
Cette note, qui a été selon LCI diffusée cet été à tous les préfets, dresse les caractéristiques communes des 265 djihadistes français – 257 hommes et huit femmes – portés pour morts en Syrie et en Irak alors qu’ils combattaient pour le groupe Etat islamique.
Selon les extraits cités par LCI, plus de la moitié d’entre eux (56%) habitaient dans un « quartier dit prioritaire » avant leur départ et près d’un sur deux (48%) était connu des autorités pour des faits de délinquance de droit commun.
La note dévoile, en outre, que 52% des djihadistes français morts en Syrie et en Irak étaient des descendants d’immigrés, mais aussi que 24% sont nés en France « de parents sans liens avec l’immigration ».