La SNEP a rendu son rapport (très intéressant) sur le marché de la musique en France pour 2017.
Selon elle, Youtube a reversé 27 millions d’€ en 2017 aux artistes et cela ne semble pas assez pour les auteurs et majors.
La SNEP se plaint du manque à gagner causé par l’offre gratuite et abondante de de Youtube, qui découragerait les internautes de passer à une offre payante (genre spotify, qobuz, itunes, etc…)
Faut il rappeler que la majorité des musiques sur Youtube restent en ligne car les artistes ont signé un contrat avec Youtube qui autorise Youtube à les diffuser contre rémunération ? Si ils ne sont pas d’accord ils n’ont qu’à refuser ce contrat et appeler la Hadopi qu’ils ont demandé spécifiquement pour gérer ce genre de situation.
Si Youtube gagne de l’argent à diffuser illégalement leur oeuvres, la HADOPI est censée couper l’accès à internet de Youtube en France pour défaut de sécurisation de sa connexion Internet.
C’est quand même de leur faute si ils n’ont pas voulu de la licence légale et promu les services de streaming centralisés (où le plus gros va naturellement éclipser ses concurrents) à la place…
Par contre, le système de redevance pour copie privée semble leur convenir quand bien même les DRM empêchent la copie privée…
Après DADVSI, HADOPI 1 & 2, les artistes voudraient censurer Internet en espérant que les gens achètent la musique.
Après avoir rendu leur produit imbuvable en nécessitant des DRMs, vendu de la qualité cassette (MP3) au prix du CD mais sans le CD à produire, pour finalement se prostituer comme appât à publicité pour Youtube & Spotify, rempli les radios et TV pour passer toujours les mêmes artistes depuis 20 ans, ils voudraient qu’on les suivent dans leur nouvelle lubie en restreignant la liberté d’expression ? Non merci.
Ping Les artistes et Youtube, c’est je t’aime, moi non plus. – SVNET Libre
En connaissance de cause je dirai que les « artistes » musiciens dans leur grande majorité sont cons. Narcissiques, ils ne s’intéressent pas à la société dans laquelle ils évoluent, encore moins à la technologie, et bien sur pas du tout à l’aspect juridique lié aux transformations technologiques. Il n’y a plus d’artistes d’ailleurs. Il n’y a plus que des ouvriers spécialisés en musique. Ils ne survivent que parce que leur public est abruti et bloqué sur quelques émotions binaires. L’art est passé dans le code.
Le monde des « artistes », c’est celui de la cupidité poussée à son paroxysme. Des gens qui, en fait, ne servent à rien au final, mais qui voudraient racketter tout le monde, à tout instant même pour un extrait en « fair use ».
Donc en fait, au final, je n’achète plus rien et c’est tout! D’ailleurs au regard de l’indigence du répertoire « culturel » français, je préfère les radios internet anglo-saxonnes qui continuent à nous passer du bon vieux hard-rock…
C’est notamment la raison pour laquelle, par exemple, je refuse d’entonner le stupide « Happy birthday » anglo-saxon gavé de droits d’auteurs en tout genre, pour le « Bon anniversaire » d’André Claveau comme nous le chantait ma grand-mère lors des réunions de famille.
https://www.youtube.com/watch?v=WFGTa-KaYCo