Je cite le site web du ministère de l’intérieur:
Qu’est-ce que la cybercriminalité ?
La cybercriminalité, c’est l’ensemble des infractions pénales qui se commettent sur le réseau Internet.
Sur Internet, vous pouvez être victime de :
– fraude à la carte bleue (utilisation par autrui sans votre consentement).
– vente par petites annonces ou aux enchères d’objets volés ou encaissement de votre paiement sans livraison de votre marchandise.
– diffusion d’images pédophiles, de méthodes pour se suicider, de recettes d’explosifs ou d’injures raciales.
-diffusion auprès de vos enfants de photographies pornographiques ou violentes.Ces faits, tout comme la gravure pour soi ou pour autrui de musiques, de films, de jeux ou de logiciels, pirates, sont passibles de peines d’emprisonnement (5 ans maximum) et d’amende ( 375 000 euros maximum).
Voici que la dernière phrase nous affirme que la copie privée était désormais illégale ! Faut qu’ils arrêtent de prendre leurs rêves pour des réalités au gouvernement. Cette phrase est purment mensongère. Quand au peines, ce n’est plus d’actualité (2006), pourquoi cette page n’est pas mise à jour alors que MAM communique ouvertement sur le sujet?
D’autre part, quand je lis que la diffusion d’image porno ou violente auprès des enfants est un crime, je glousse largement. Il suffit d’allumer la télé hertzienne nationale pour s’apercevoir qu’il y a un meurtre toutes les 10 min quelle que soit la fiction et que le reste des programmes de divertissement tourne autour de putes siliconnées.
Pas plus tard qu’hier, alors que je flanais à la FNAC des Halles à Paris, je suis resté choqué de voir sur écran géant promotionnel une scène d’une violence inouie (un gars en train de se faire fracasser la gueule contre un mur) en pleine allée centrale. A croire que la publicité a tous les droits.