Éloquent ce genre de statistique.
Je sais au moins pour qui ne pas voter l’année prochaine.
Gemini
Une fois que vous avez compris que le déficit public est surtout vu comme un moyen de transférer de l’argent public dans les poches des riches, l’on comprend beaucoup mieux les graphes de l’article. Simple : on diminue les impôts, de cette façon, nous avons des déficits et nos amis les très riches s’empressent de prêter à l’état l’argent économisé sur leurs impôts.
phdm
Comme tout le monde je déplore ce problème, ça m’énerve et ça me fait craindre le pire pour notre avenir. Ca me donne envie de construire ma vie au Canada, qui eux sont raisonnables sur ce point et ne sont pas obligé de payer chaque année des montants faramineux d’intérêts aux préteurs.
Par contre, je trouve démago de l’utiliser comme argument antisarkosien, étant donné le raz de marée qui est passé sur l’économie mondiale.
Certes il n’a pas respecté ses engagements à ce sujet mais il s’est pris une balle dans le dos: la crise lié aux subprimes a pris de cours tout le monde, et ce juste après son élection.
Moi j’aimerais bien voir le même genre de graphique, sans marquage politique mais à l’échelle mondiale ou européeene seulement, permettant de voir l’évolution moyenne de la dette ces dernières années, et ensuite seulement les comparer avec celui présenté ici.
C’est facile de fermer les yeux sur les causes d’un problème et de ne focaliser que sur les conséquences parfois désastreuses. Un unijambiste ne pourra jamais courir le 100m en moins de 10s.
Par ailleurs je trouve la réflexion sur les plus riches irréfléchie, et ceci pour plusieurs raisons:
1: Diminuer l’impôt pour tout le monde profite plus aux classes moyennes et en difficultés: si les impôts pour tous augmentent, celui qui a peu s’en sort moins bien car il a moins de réserves que quelqu’un qui a avait suffisamment pour se constituer un bas de laine.
2: Les très riches s’empressent de prêter à l’état, ça j’en suis pas si sur:
dette publique 2010: 1590 milliards. Or pour 2011, les intérêts perçus sont de 45.4 milliards, soit un taux de 2,86%. Pas vraiment attractif si on le compare à n’importe quelle assurance vie. De plus, les prêteurs savent que la France ne pourra pas rembourser tout ce qu’elle a emprunté…en y repensant ça suit la même logique que les subprimes, mais en beaucoup plus gros. Et ils ne sont pas à l’abri de perdre toutes leurs billes un jour.
3: Transférer l’argent public dans les poches des riches…complètement absurde, ceci pour la bonne raison que ce sont ceux qui payent le plus d’impôts.
Depuis toujours, certains partis ont pour politique de bourrer le mou à tous ceux qui ne se satisfont pas de ce qu’ils ont, clamant haut et fort que les riches sont des salauds et qu’ils nous volent.
Depuis toujours, nombreux sont ceux qui s’engouffrent tête baissée dans cette brèche, gonflant occasionnellement des rangs de rageux manifestant pour obtenir par la force ce qu’ils ne méritent pas toujours.
« les plus riches » ça englobe tout un panel de gens, certains formidables, d’autres qui sont sans foi ni loi, mais on trouve le même panel de personnalités chez les moins riches, à la différence près qu’au final, un riche paye plus d’impôt qu’un pauvre. Par conséquent, l’argent d’un riche va plus profiter à un pauvre que l’argent d’un pauvre ne profitera à un riche.
Même si les milliardaires français magouillent pour payer le moins d’impôt possible, ils en crachent tout de même plus qu’un smicard.
Alors évidemment la vie n’est pas simple, certains métiers sont très bien rémunérés et d’autres doivent payer pour bosser.
Certains, avec un bon diplôme ou grâce à leur père sont dans un fauteuil doré, gagnant beaucoup en faisant peu.
D’autres, comme les agriculteurs, travaillent sans relâche, ne peuvent même pas se permettre de prendre de vacances, et au final vendront à perte, si toutefois la grêle ne détruit pas les récoltes.
Ceci dit, l’école est gratuite pour tous, tout le monde a la chance de pouvoir choisir son destin, les systèmes de bourses viennent au secours de ceux en difficulté et quand on veut très fort quelque chose on finit toujours par y arriver. Alors pourquoi se plaindre ensuite?
L’ironique « nos amis les très riches » est aussi très démago à mon gout…faut pas déconner quoi, en France nous sommes majoritairement des exploiteurs à l’échelle mondiale. Du chocolat que je mange aux vêtements que je porte, quand je vois des reportages en Afrique ou en Chine moi ça me replace toujours là où je suis: un privilégié, un nabab pour des milliards de gens.
Le « nos amis les très riches », ces milliards de gens auraient bien plus le droit de le dire, à nous tous petits français toujours en train de râler et profitant indirectement de leur labeur.
Pour conclure, du point de vue budgetaire, oui, les riches sont nos amis, et si on arrêtait de les prendre pour cible notre pays ne s’en porterait que mieux à mon sens. Il faut retenir les riches, les attirer et qu’ils payent des impôts chez nous plutôt que dans d’autres pays.
Je ne pense pas qu’on puisse concurrencer la fiscalité de petits pays tels que Andorre, Luxembourg, Belgique, Malte….
Même nos banques françaises les utilisent.
Le fait est que les très riches sont beaucoup mieux organisés et plus mobiles pour échapper aux impôts français. Il sont donc, en pourcentage de leur revenus « réels » (sociétés écrans, etc…), souvent moins imposés que les classes moyennes.
Et l’augmentation prévisible de la TVA, impôt égalitaire pour tous, va continuer de creuser l’écart.
La dette d’un pays ne peut se regarder sans savoir que l’état peut « lever des impôts » et donc engranger des revenus à sa guise. Sauf, que, comme en Grèce, quand le pays est en situation difficile, et que les impôts sont relevés, les très riches s’y soustraient sans peine alors que les classes moyennes ne peuvent s’évader du système.
Et c’est là le problème d’égalité, quand tout va bien, on allège les impôts des riches et quand tout va mal, c’est toujours le peuple d’en bas qui doit trimer.
Quand à la remarque, « un riche paye plus d’impôt qu’un pauvre », c’est justement parce qu’il est riche qu’on se donne lui en demande plus. Car cela a moins de chance d’en faire un très pauvre. On peut trouver ça juste ou injuste mais il faut alors se poser la question si la différence de richesse qui existe entre lui et les pauvres est aussi juste ou injuste.
Bref, je ne pense pas qu’on puisse inciter les riches à venir chez nous par l’incitation fiscale. Par contre, on pourrait les contraindre à les payer pour travailler en France. Johnny qui touche 500’000 € (pas lui mais l’ensemble de sa troupe je suppose…) pour faire le concert du 14 juillet et qui ne paye pas d’impot sur le revenu ici, ca fout un peu les boules.
Louchebeb
C’est curieux, après avoir regardé le graphique, je suis allé voir ailleurs, par exemple la « Documentation française » et je n’y ai pas vu la même chose. Bien que ce n’est pas glorieux pour la droite, la gauche n’est pas sans critiques! loin de là!
La partie droite du graphique, une interprétation ciblée à gauche est facile! Vos opposants de droite ont facilement l’argument contraire = »qu’il a fallu payer les âneries de la gauche etc. »
Louchebeb
Éloquent ce genre de statistique.
Je sais au moins pour qui ne pas voter l’année prochaine.
Une fois que vous avez compris que le déficit public est surtout vu comme un moyen de transférer de l’argent public dans les poches des riches, l’on comprend beaucoup mieux les graphes de l’article. Simple : on diminue les impôts, de cette façon, nous avons des déficits et nos amis les très riches s’empressent de prêter à l’état l’argent économisé sur leurs impôts.
Comme tout le monde je déplore ce problème, ça m’énerve et ça me fait craindre le pire pour notre avenir. Ca me donne envie de construire ma vie au Canada, qui eux sont raisonnables sur ce point et ne sont pas obligé de payer chaque année des montants faramineux d’intérêts aux préteurs.
Par contre, je trouve démago de l’utiliser comme argument antisarkosien, étant donné le raz de marée qui est passé sur l’économie mondiale.
Certes il n’a pas respecté ses engagements à ce sujet mais il s’est pris une balle dans le dos: la crise lié aux subprimes a pris de cours tout le monde, et ce juste après son élection.
Moi j’aimerais bien voir le même genre de graphique, sans marquage politique mais à l’échelle mondiale ou européeene seulement, permettant de voir l’évolution moyenne de la dette ces dernières années, et ensuite seulement les comparer avec celui présenté ici.
C’est facile de fermer les yeux sur les causes d’un problème et de ne focaliser que sur les conséquences parfois désastreuses. Un unijambiste ne pourra jamais courir le 100m en moins de 10s.
Par ailleurs je trouve la réflexion sur les plus riches irréfléchie, et ceci pour plusieurs raisons:
1: Diminuer l’impôt pour tout le monde profite plus aux classes moyennes et en difficultés: si les impôts pour tous augmentent, celui qui a peu s’en sort moins bien car il a moins de réserves que quelqu’un qui a avait suffisamment pour se constituer un bas de laine.
2: Les très riches s’empressent de prêter à l’état, ça j’en suis pas si sur:
dette publique 2010: 1590 milliards. Or pour 2011, les intérêts perçus sont de 45.4 milliards, soit un taux de 2,86%. Pas vraiment attractif si on le compare à n’importe quelle assurance vie. De plus, les prêteurs savent que la France ne pourra pas rembourser tout ce qu’elle a emprunté…en y repensant ça suit la même logique que les subprimes, mais en beaucoup plus gros. Et ils ne sont pas à l’abri de perdre toutes leurs billes un jour.
3: Transférer l’argent public dans les poches des riches…complètement absurde, ceci pour la bonne raison que ce sont ceux qui payent le plus d’impôts.
Depuis toujours, certains partis ont pour politique de bourrer le mou à tous ceux qui ne se satisfont pas de ce qu’ils ont, clamant haut et fort que les riches sont des salauds et qu’ils nous volent.
Depuis toujours, nombreux sont ceux qui s’engouffrent tête baissée dans cette brèche, gonflant occasionnellement des rangs de rageux manifestant pour obtenir par la force ce qu’ils ne méritent pas toujours.
« les plus riches » ça englobe tout un panel de gens, certains formidables, d’autres qui sont sans foi ni loi, mais on trouve le même panel de personnalités chez les moins riches, à la différence près qu’au final, un riche paye plus d’impôt qu’un pauvre. Par conséquent, l’argent d’un riche va plus profiter à un pauvre que l’argent d’un pauvre ne profitera à un riche.
Même si les milliardaires français magouillent pour payer le moins d’impôt possible, ils en crachent tout de même plus qu’un smicard.
Alors évidemment la vie n’est pas simple, certains métiers sont très bien rémunérés et d’autres doivent payer pour bosser.
Certains, avec un bon diplôme ou grâce à leur père sont dans un fauteuil doré, gagnant beaucoup en faisant peu.
D’autres, comme les agriculteurs, travaillent sans relâche, ne peuvent même pas se permettre de prendre de vacances, et au final vendront à perte, si toutefois la grêle ne détruit pas les récoltes.
Ceci dit, l’école est gratuite pour tous, tout le monde a la chance de pouvoir choisir son destin, les systèmes de bourses viennent au secours de ceux en difficulté et quand on veut très fort quelque chose on finit toujours par y arriver. Alors pourquoi se plaindre ensuite?
L’ironique « nos amis les très riches » est aussi très démago à mon gout…faut pas déconner quoi, en France nous sommes majoritairement des exploiteurs à l’échelle mondiale. Du chocolat que je mange aux vêtements que je porte, quand je vois des reportages en Afrique ou en Chine moi ça me replace toujours là où je suis: un privilégié, un nabab pour des milliards de gens.
Le « nos amis les très riches », ces milliards de gens auraient bien plus le droit de le dire, à nous tous petits français toujours en train de râler et profitant indirectement de leur labeur.
Pour conclure, du point de vue budgetaire, oui, les riches sont nos amis, et si on arrêtait de les prendre pour cible notre pays ne s’en porterait que mieux à mon sens. Il faut retenir les riches, les attirer et qu’ils payent des impôts chez nous plutôt que dans d’autres pays.
Vivent les riches, venez chez nous!
Après Johnny, Nanard s’en va aussi…
Je ne pense pas qu’on puisse concurrencer la fiscalité de petits pays tels que Andorre, Luxembourg, Belgique, Malte….
Même nos banques françaises les utilisent.
Le fait est que les très riches sont beaucoup mieux organisés et plus mobiles pour échapper aux impôts français. Il sont donc, en pourcentage de leur revenus « réels » (sociétés écrans, etc…), souvent moins imposés que les classes moyennes.
Et l’augmentation prévisible de la TVA, impôt égalitaire pour tous, va continuer de creuser l’écart.
La dette d’un pays ne peut se regarder sans savoir que l’état peut « lever des impôts » et donc engranger des revenus à sa guise. Sauf, que, comme en Grèce, quand le pays est en situation difficile, et que les impôts sont relevés, les très riches s’y soustraient sans peine alors que les classes moyennes ne peuvent s’évader du système.
Et c’est là le problème d’égalité, quand tout va bien, on allège les impôts des riches et quand tout va mal, c’est toujours le peuple d’en bas qui doit trimer.
Quand à la remarque, « un riche paye plus d’impôt qu’un pauvre », c’est justement parce qu’il est riche qu’on se donne lui en demande plus. Car cela a moins de chance d’en faire un très pauvre. On peut trouver ça juste ou injuste mais il faut alors se poser la question si la différence de richesse qui existe entre lui et les pauvres est aussi juste ou injuste.
Bref, je ne pense pas qu’on puisse inciter les riches à venir chez nous par l’incitation fiscale. Par contre, on pourrait les contraindre à les payer pour travailler en France. Johnny qui touche 500’000 € (pas lui mais l’ensemble de sa troupe je suppose…) pour faire le concert du 14 juillet et qui ne paye pas d’impot sur le revenu ici, ca fout un peu les boules.
C’est curieux, après avoir regardé le graphique, je suis allé voir ailleurs, par exemple la « Documentation française » et je n’y ai pas vu la même chose. Bien que ce n’est pas glorieux pour la droite, la gauche n’est pas sans critiques! loin de là!
La partie droite du graphique, une interprétation ciblée à gauche est facile! Vos opposants de droite ont facilement l’argument contraire = »qu’il a fallu payer les âneries de la gauche etc. »
Louchebeb
Je n’ai pas accès à vos données. Sont-elles vraiment différentes de celles de l’INSEE? Où il s’agit d’une vision différente de ces résultats?